Robin Williams, l’acteur américain de 63 ans, popularisé grâce à des films comme Good morning, Vietnam, Le Cercle des poètes disparus, Madame Doutfire a mis fin à ses jours le 11 août dernier. Retour en images sur les rôles qui ont promu son talent exceptionnel.
On l’attendait cette année dans quatre films (Absolutely Anything, Night at the Museum: Secret of the Tomb (Une nuit au musée 3, qui sortira le 11 février 2015 en France),Merry Friggin’ Christmas, The angriest man in Brooklyn (L’emmerdeur de New York), Robin Williams, qui venait d’avoir 63 ans, a préféré quitter l’écran à sa manière. Le comédien, sujet à une sévère dépression depuis plusieurs années et à des addictions dont il ne s’est jamais caché (alcool et cocaïne), a été retrouvé mort à son domicile de Tiburon en Californie. Il se serait pendu à l’aide d’une ceinture selon les premiers commentaires de la Police locale.
Ci-dessus : Robin Williams dans GOOD MORNING, VIETNAM de Barry Levinson (1989). L’animateur radio Adrian Cronauer fait tout exploser en imposant son verbe hors cadre , politiquement et militairement incorrect à ses auditeurs, des soldats américains basés à Saïgon dans une zone démilitarisée. Un rôle en or qui vaut à Robin Williams l’adhésion de la critique et du public. L’acteur
décroche le Golden Globe du “Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie” mais loupe l’Osc, attribué, cette année-là, à Michael Douglas pour Wall Street. Le monde entier est conquis.
Dans LE CERCLE DES POÈTES DISPARUS de Peter Weir (1989), Robin Williams enfile le costume de John Keating, professeur de littérature dont la pédagogie chamboule ses étudiants et des millions
de spectateurs dans le monde qui ont rêvé d’avoir pareil ensiegnant. Un scénario qui vaut à son auteur Tom Schulman, un Oscar. S’il est encore une fois nommé comme meilleur acteur, Robin Williams, loupe la statuette attribuée à Daniel Day Lewis pour My left foot. En France, l’Académie des César consacre Le Cercle, meilleur film étranger, en 1991. (La chaîne HD1 rediffusera ce film jeudi 14 août à 20h50)
THE FISHER KING (1992) consacre une fois encore Robin Williams, Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie, une récompense partagée avec Jeff Bridges.
Avec MADAME DOUBTFIRE de Chris Columbus (1993), Robin Williams pénètre le club ultra fermé des comédiens dont le travestissement est inoubliable et indépassable. Comme, avant lui, Tony Curtis et Jack Lemmon dans Certains l’aiment chaud, Dustin Huffman dans Tootsie, Julie Andrews dans Victor, Victoria… Daniel Hillard, père de famille divorcé tente de reconquérir sa femme en prenant l’apparence
d’Iphigénie Doubtfire, nounou hors norme, exemplaire quoiqu’un peu envahissante…Une comédie plutôt réussie et encore une fois un interprète qui fait exploser les lignes et décroche le Golden Globe du “Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie”.
GOOD WLL HUNTING de Gus Van Sant (en français WILL HUNTING !), lui vaut enfin d’être auréolé de l’Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle. Une distinction d’autant plus appréciable que Williams a quitté, pour ce film, le terrain de la comédie. Il incarne encore une fois un “pédagogue” face à un jeune échappé du système scolaire qui détient le savoir (mathématique, en l’occurrence) mais manque de savoir-faire et de savoir vivre. Un beau
rôle bâti grâce à un bon scénario signé Matt Damon et Ben Affleck qui raflent le Golden Globe et l’Oscar du Meilleur scénario original et changent aussitôt de statut à Hollywood.
THE FACE OF LOVE de Arie Posin, sorti en France le 16 juillet, est le dernier film de Robin Williams actuellement à l’affiche. L’acteur campe un second rôle aux côtés d’Annette Bening et Ed Harris réunis dans une histoire d’amour des plus romanesques. Une veuve (Annette Bening) rencontre et tombe amoureuse d’un homme (Ed Harris) qui ressemble, à s’y méprendre, à son défunt mari…
2 réponses à Robin Williams, mort de ne plus rire…