Elsa Zylberstein, un jour à Saint-Germain…

Elsa Zylberstein, radieuse à la scène comme à la ville, élégantissime dans son manteau ceinturé orange m’a fait le plus beau des sourires.

Elsa Zylberstein, le 8 mars dernier (LBFQR).

C’était le 8 mars dernier aux alentours des 11h. Je sortais du Montana, hôtel branché de la rive gauche, où j’avais assisté à la présentation des sublimes collections joaillerie, horlogerie et maroquinerie de la maison Cartier, quand je suis tombée sur l’une de nos meilleures comédiennes.

Je traversais la rue Saint Benoît, elle est sortie d’une petite voiture qu’elle venait de garer. J’avais d’abord remarqué son manteau orange vif  et ses sublimes boots sans avoir reconnu celle qui les portait. Je m’apprêtais à demander : “Mademoiselle, s’il vous plaît, d’où viennent vos boots?” mais je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase. Elle s’est retournée, m’a adressé un immense sourire et j’ai eu envie de dire “Il y a longtemps que l’on vous aime”, en réinterprétant un peu le titre du film qui lui a valu le César de la Meilleure actrice dans un second rôle, en 2009.

J’ai demandé à la photographier, elle a accepté sans se défaire de son sourire et j’en ai oublié mon intérêt pour ses boots. Franchement, ça fait plaisir de croiser une actrice française correctement coiffée, maquillée et habillée. Je n’en peux plus de celles qui traînent en jogging gris macadam et UGG dégueu et sont incapables de choisir des vêtements sans l’aval de leur styliste ou sans le prétexte du tapis rouge.

Elsa Zylberstein a remonté la rue Saint Benoît vers le boulevard Saint Germain et est entrée dans la boutique Vuitton. Je suis restée bouche bée, derrière la vitrine. J’avais certes la photo et le sourire d’Elsa mais toujours pas le nom du créateur de ses souliers.